À PROPOS DU SCANDALE INTERNATIONAL PHONEGATE
Il y a des centaines de millions de victimes dans le monde, plus de 300 millions de personnes électrohypersensibles, et combien de morts et de malades souffrant de pathologies telles que des tumeurs cérébrales bénignes et malignes, des troubles de la fertilité, des troubles cognitifs particulièrement graves chez les enfants
TROMPERIE GÉNÉRALE DES FABRICANTS SUR LES VALEURS D’EXPOSITION RÉELLES AU DAS
- Les normes européennes et internationales qui réglementent la mise sur le marché des téléphones portables depuis 30 ans sont gravement déficientes pour protéger la santé et la sécurité des utilisateurs.
- Le taux d’absorption spécifique (DAS) qui mesure notre niveau d’exposition thermique aux ondes est un indicateur erroné et trompeur.
- En utilisant des paramètres qui n’ont rien à voir avec l’utilisation réelle, les fabricants ont sciemment trompé les consommateurs sur les niveaux réels de DAS de leurs téléphones portables.
- L’un des artifices utilisés est l’indicateur, jusqu’au lancement de l’alerte en juillet 2016 en France, d’une mesure de distance entre 15 et 25 mm de la peau pour mesurer les DAS corporels.
- Lors des tests de contrôle réalisés en 2015 par l’Agence Nationale des Fréquences (ANFR) sur 95 modèles de téléphones portables issus des magasins, 9 sur 10 dépassaient les seuils réglementaires de 2W/kg et 1 sur 4, le seuil de 4W/kg.
- En utilisant d’autres artifices (ce qui concerne plus de 150 pays), comme le choix d’un test sur 10gr de tissus et un temps d’exposition de 6mn, le DAS est encore une fois réduit d’au moins trois fois.
- Entre le DAS corporel affiché par le fabricant sur la notice ou en magasin, et le DAS réel, il peut y avoir des écarts de plus de 50 fois.
- Les fabricants s’apprêtent à faire de même pour le nouvel indicateur, la densité de puissance, qui sera implémenté (en cours de développement) sur les smartphones utilisant la nouvelle technologie 5G
DU DIESELGATE AU PHONEGATE
- L’ANFR a été contrainte par les actions de Phonegate Alert et du Dr Arazi de publier sur son site de données ouvertes la liste de plus de 500 tests de contrôle des téléphones portables.
- Depuis avril 2018, en France, 18 modèles ont été retirés ou mis à jour pour dépassement du seuil de DAS.
- Plus de 250 des modèles les plus vendus testés sur le marché ont des seuils de DAS corporel bien au-dessus des valeurs à ne pas dépasser pour respecter la santé et la sécurité des utilisateurs.
- Les pouvoirs publics en France et en Europe n’ont pas encore pris les mesures nécessaires pour les supprimer ou les mettre à jour.
- Et cela ne concerne pas seulement les téléphones testés, mais presque tous les téléphones portables présentent ce risque pour les utilisateurs.
- En Italie, en lien avec les données du Phonegate, une récente décision du Tribunal administratif de Rome a condamné l’État italien à lancer une campagne nationale d’information sur les risques sanitaires des téléphones portables.
- A la veille du développement mondial de la technologie 5G et sachant que les industriels mettent en danger la santé des utilisateurs, un constat s’impose, ne plus leur faire confiance et refuser de servir de cobayes.
FABRICANTS ET AUTORITÉS PUBLIQUES FACE À LEURS RESPONSABILITÉS JALON
- Les normes doivent être réévaluées sur des bases scientifiques réelles et abaissées à un niveau correspondant au niveau minimum recommandé par la résolution 1815 du Conseil de l’Europe. Dans l’ensemble, leurs conceptions doivent être retirées de l’ICNIRP.
- La mise sur le marché d’un nouveau téléphone mobile devra tenir compte de procédures de contrôle rigoureuses et être accompagnée d’un manuel technique indiquant le nombre de micro-antennes, la puissance d’émission maximale dans les conditions de fonctionnement habituelles et maximales.
- Les États doivent s’engager dans un processus systématique de contrôle a posteriori. En Europe, seule la France et, dans une moindre mesure, les Pays-Bas, le font de manière ridicule.
- Les utilisateurs doivent être informés par les fabricants, les distributeurs, les opérateurs et les autorités publiques des niveaux réels de DAS des téléphones portables utilisés et de la manière de se protéger efficacement.
- Les téléphones mis sur le marché dans des conditions ne reflétant pas l’usage réel devront être pris en charge par les fabricants, en particulier les modèles reconditionnés vendus d’occasion.
- Des scientifiques, des médecins et des organisations non gouvernementales soulignent la nécessité d’un moratoire avant le déploiement irréversible de la 5G. Il est encore temps de les écouter à la lumière des nombreuses études scientifiques récentes mettant en avant les risques sanitaires liés aux ondes de téléphonie mobile (NTP, Ramazzini).
- Les instructions des appareils doivent inclure des informations véridiques sur les effets sur la santé et des recommandations d’utilisation de ces appareils, en tenant compte de toutes les données biologiques et sanitaires actuellement connues.